25 septembre 2009

10 jours plus tard....

Nous sommes bien arrivés à Bamako, après quelques 10 jours de voyage dont 2 nuits passées à Essaouira où nous avions différentes affaires à déposer.

Que soit ici très chaleureusement remerciée Bouchra, notre amie marocaine, professeur de Français à Onagha à 35kms d'Essaouira qui nous a merveilleusement reçu avec son mari Driss, poète d'une très grande sensibilité (pléonasme!!) et qui nous ont fait découvrir toutes les saveurs de la cuisine marocaine, notamment pendant cette période de Ramadam passée en leur compagnie.

Un très grand merci également à Naïma qui nous a laissée l'utilisation de son bel appartement d'Essaouira où nous avons pu loger gracieusement pendant 2 nuits.

Décidément, l'hospitalité et la gentillesse des marocains ne sont pas de vains mots...

Et puis Essaouira est vraiment une ville unique.

Pas de problème pour quitter le Maroc et emprunter une nouvelle fois le fameux "no man's land" qui sépare le Maroc de la Mauritanie. A noter que les 2 postes frontières se modernisent d'un côté comme de l'autre avec tout de même une bonne longueur d'avance pour le poste marocain.

Malgrès tout, nous avons quasiment passé toute la journée dans les formalités. Il faut donc rester très patient.

Comme d'habitude, malgrès ce que l'on peut entendre dans différents médias, la traversée de la Mauritanie se fait sans problème et peronnellement, je n'ai pas vu de présence policière ou militaire accrue.

Nous avons eu cependant quelques difficultés sur la route de l'Espoir qui sépare Nouakchot de Ayoun. Problèmes liés aux nombreuses inondations qui ont frappé différents pays de l'Afrique de l'Ouest récemment. De nombreuses ornières de boue et surtout plusieurs radiers remplis d'eau à l'apprence infranchissable et dans lequel il ne vaut mieux pas caler, sous peine de ne plus bouger pendant plusieurs jours, surtout lorsque l'on conduit un gros fourgon chargé à bloc!!

Mais je rends grâce à MERCEDES pour la robustesse et la puissance de leurs bahuts...


Prochaine étape: Ouagadougou

03 septembre 2009

Miss Gabon 2009


41ans de pouvoir par le père et aujourd'hui, le fils prend la place vacante, "démocratiquement" élu par la "populace" gabonaise...
"Nous sommes surpris" nous dit mr Kouchner...
Surpris que le fils soit "démocratiquement" élu?? Non, surpris qu'il y est des incidents, surpris qu'une bonne partie des gabonais n'accepte pas cette élection où le népotisme, finalement, ne dérange pas mais au contraire arrange tant que cela reste dans les pays africains.

Surpris donc que des stations total soit brûlées?? Que des "blancs" soient pris pour cible par une foule en colère??

Franchement quel dégoût pour cette françafrique dont on nous avait dit qu'elle disparaîtrait au plus vite...