20 mai 2009

METISSES & METISSAGE

ZELIE

ANTOINE

ZOE


LAYANA

La notion de métis (du mot latin *mixtīcius, < mixtus qui signifie mélangé/mêlé) désigne le mélange de deux éléments distincts. À partir du XIIIe siècle, il désigne le croisement de deux espèces animales ou végétales différentes (un mestis). En 1615 le mot « métice », emprunté au portugais, désigne alors une personne née de parents appartenant à des populations présentant des différences phénotypiques importantes (comme la pigmentation de la peau). Ce terme fut notamment utilisé pour désigner les nombreux descendants de parents européens et « indigènes » issus de la colonisation. Enfin, on parle de métis pour des tissus (ex. toile métisse), des métaux (ex. fer métis), des mots, etc. issus du mélange de deux éléments distincts.

On peut aussi distinguer le métissage entre types physiques proches et types physiques éloignés : au XXIème siècle, le métissage est appréhendé à l'échelle planétaire. On considèrera donc comme métis les enfants nés du croisement entre deux des trois grands types humains qui peuplent la planète. A ce titre, on peut observer que les 6 catégories utilisées dans le recenssement américain (caucasian, afroamerican, native indian, afro asiatic, latinamerican, others), ont tendance à imposer d'autres classements, largement popularisés par la puissance des représentations culturelles américaines.

Toutefois, à d'autres époques, on a pu observer qu'étaient considérés comme métis des enfants issus de l'union de deux parents considérés aujourd'hui comme appartenant au même type humain. Les anciens peuples germaniques semblent avoir largement utilisé ce concept, en imposant pendant plusieurs siècles une forte ségrégation entre, d'une part, germains et latins ou celtes (qualifiés de "Walh" - d'où Wallons, Valaques, Gallois et Valaisans) ou entre germains et slaves (qualifiés de "Wends", d'où wendes). On peut par conséquent supposer que les enfants issus d'unions mixtes étaient considérés comme "métis", au même titre que les métis modernes. Toutefois, la relative dissemblance physique entre ces peuples devait rapidement estomper les traits du métis et celui-ci ne conservait généralement la qualité de métis qu'au titre de la diversité culturelle dont il était issu. On parlait alors de bâtards, sans que cela implique nécessairement une union illégitime. Cependant, en poussant le raisonnement plus loin, on peut considérer que dans le monde du vivant, toute reproduction sexuée débouche nécessairement sur un métis, c'est à dire sur un enfant issu de la combinaison des gènes de ses deux parents.

Par conséquent, les développements qui suivent se concentreront surtout sur l'acceptation moderne du métissage, à savoir les enfants nés de l'union entre deux individus de types physiques éloignés, répondant généralement à la qualification de couples mixtes ou d'unions mixtes. On réservera à d'autres articles le soin de traiter de la question des mariages transnationaux ou des mariages interreligieux, lesquels, dans leur très grande majorité n'impliquent pas de métissage. Ainsi, il est abusif de prétendre que les Pays Bas sont le peuple le plus métissé d'Europe, sous prétexte que 25% des néerlandais ont un conjoint allemand ou flamand.

Cependant, on pourra aussi corréler le sujet du métissage avec les disciplines développées par les sociologues américains connues sous le nom de interracial studies et de gender studies qui traitent des stratégies et des choix matrimoniaux dans les sociétés modernes.

(SOURCE WIKIPEDIA)



1 commentaire:

jerome barbier a dit…

comme ca je decouvre ta contribution